-
Par camomille1 le 29 Avril 2005 à 13:54
LOUISE LABE " JE VIS JE MEURS"
Je vis, je meurs; je brûle et me noie.
J'ai chaud extrême en endurant froidure;
La vie m'est et trop molle et trop dure.
J'ai grands ennuis entremêlés de joie.Tout à un coup je ris et je larmoie,
Et en plaisir maint grief tourment j'endure;
Mon bien s'en va, et à jamais il dure;
Tout en un coup , je sèche et je verdoie.Ainsi l'amour inconstamment me mène.
Et quand je pense avoir plus de douleur,
Sans y penser je me trouve hors de peine.Puis quand je crois ma joie certaine,
Et être au haut de mon désiré heur,
Il me remet en mon premier malheur.
2 commentaires -
Par camomille1 le 6 Avril 2005 à 12:04
C'est les poings qui se serrent et le coup qui se tort
C'est les muscles crispés et le coeur abuséC'est la peur d'avancer encore encore les yeux fermés
Sensation du précipice et moi ... tout cru mangéePitié pitié peur de me tromper ... ma seule vie
Peur de solitude ... assez assez ... cela suffitApprivoisez moi, aimez moi, ne m'laissez pas..
5 commentaires -
Par camomille1 le 24 Février 2005 à 09:45
Assis là, son âme dans les mains
Il use la racine de ses ongles fatigués...
fatigués de chercher.
Assis là, sur ce sol presque mouillé de larmes alchoolisées,
Il souille son coeur séché...
Séché de ses pas las,
Trotine et trébuche jusqu'à tomber plus bas.
Ses cils s'abîment tant ils battent
Et s'abattent sur ses yeux seuls et salis
salis et trahis de son magique ami : L'idéal absolu.
Elle est là et s'agite
Elle l'imite.
Ecorchée vive mais bien vivante,
Elle tire le couvercle de leur vie pour le placer plus haut
Le touche, et retouche ses cils abîmés
Ignorants malheureux : ils sont aimés.
3 commentaires -
Par camomille1 le 16 Février 2005 à 19:10
Elle vient comme une envie d'aimer.
Petite d'abord, on sent bien le cocon qui se forme autour d'elle
Tout pour la protéger comme si elle avait des ailes
On le sent au de soi :
Il gonfle et s'ouvre : Elle se révèle
Elle vient comme une envie d'aimer.
Elle se nourrit de tout :
De toi, de moi,
de toi de toi de toi
Elle monte et monte :
D'abord au coeur, au fond de la gorge
Mélange de sueur, de sucre d'orge
Elle vient comme une envie d'aimer.
La pression monte, l'envie est là
Le papier devient Conte
Crayon petit soldat se laisse dicter..
Il apprend à Aimer.
La poetesse
votre commentaire -
Par camomille1 le 16 Février 2005 à 19:05
Tu es mon étranger..
Les yeux, les mains,
La bouche et touche et touche et communique..
Sans pouvoir ignorer que tu es étranger.
Tu es loin, je te sens, tu me sens, on s'entend et pourtant..
Comme un voile léger, transparent,
Il révèle l'essence inavoué :
Tu es un étranger.
Que nos coeurs aient la même mesure
Que nos rêves se mêlent
Que nos soupirs s'entre-choquent
La vérité :
Tu es Mon Etranger.
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique